LOADING extrait film Shepard Fairey
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Du street art au screen art !

De la rue aux écrans, l'art urbain se fait hacktiviste ! 

De nombreux artistes urbains endossent le statut d’hacktivistes, conscients que leur art et leur capacité à manipuler les rouages du net permettront à leurs messages de toucher le plus grand nombre.

Hack(tiv)er les murs

En 1959, un ingénieur américain du MIT invente le mot hacker pour définir la modification et l'adaptation d'un objet technologique à un usage différent de celui intialement prévu. 

En 1996, Omega, un membre de Cult of the Dead Cow, groupe américain de célèbres hackers et média de masse "Do it yourself", propose le mot valise anglais HACKTIVISM pour décrire le piratage informatique à des fins politiques. Presque immédiatement, le néologisme, issu des termes anglais "hacking" et "activism", se répand comme une traînée de poudre.

Pour Christian Omodeo, commissaire de l’exposition et docteur en histoire de l’art, le street art s'inscrit dans cette dynamique. 

"L'art urbain est une forme d'hacking de l'espace public." Christian Omodeo

Hacker les murs, c'est en effet les détourner de leur fonction première... Le tag et le graf deviennent hacktivistes ! 

... pour lancer des alertes !

Dans la lignée d'Edward Snowden (1983), Julian Assange (1971), Chelsea Manning (1987) et Aaron Swartz (1986-2013), de nombreux artistes urbains ont compris qu'il faut être des lanceurs d'alerte. Leur rôle ne consiste donc pas simplement à critiquer mais bien à porter un message, qu'il soit social, politique ou écologique. 

Les outils numériques qui façonnent les esthétiques de la rue depuis 1980, offrent aux artistes un accès à des réseaux de communication sur lesquels diffuser leurs créations. L'art urbain a en effet évolué ces 20 dernières années : les artistes recherchent la viralité par la production d'images qui peuvent être dupliquées (les mèmes) et diffuser leurs messages à l'échelle planétaire. 

Quel que soit le canal, rue ou réseau, hacker est devenu l'ADN du street art

À vous de hacker les murs de Loading

LOADING - GPI - salle Jérôme Demuth

À Loading, partez à la rencontre de Jérome Demuth. Ses actions urbaines court-circuitent l’espace public et créent des alternatives visuelles qui mettent en avant des phrases politiques, surréalistes ou absurdes. Artiste disruptif, il montre que les murs s'apparentent à un logiciel open source que tout le monde peut s’approprier…

LOADING-GPI-salle Jérome DemuthDécouvrez l'installation participative "Dans la rue de Jérôme G. Demuth" (avec le soutien de la Fondation Desperados pour l’Art Urbain).

LOADING-GPI-salle Jérôme Demuth

 

 

 

 

Essayez-vous à l'art urbain avec des feutres posca. Hackez les moulins à prière et les modules d’intervention fabriqués à partir de mandrins en carton. Ils reproduisent les supports urbains préférés des tagueurs (rideau en métal et camion) et sont en libre-service. Laissez votre blaze et la trace de votre passage ! 


Exposition coproduite par Grand Palais Immersif et Atlas V

Tous publics
Mode et art se dévoilent
Mercredi 19 juin à 19h
Article
Street art et nouvelles technos : un combo innovant !

Découvrez l’influence des nouvelles technologies sur l’art urbain !